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Le son... du silence - Curiously Kitty

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MessageSujet: Le son... du silence - Curiously Kitty Le son... du silence - Curiously Kitty Icon_minitimeJeu 30 Juil - 16:42

Lundi soir, 22h30. Daniel n’était pas de garde ce dimanche, alors il pouvait se coucher tard. Surtout qu’il n’avait pas envie de dormir. Il pensait à Juliet. Il fallait qu’il se détende. Il mit son paquet de cigarettes dans sa poche et descendit dans la rue sombre. Il n’allait pas fumer tout de suite, seulement, si l’envie lui prenait dans la balade, il préférait avoir son paquet. Il se mit à parcourir les ruelles les plus sombres en ruminant ses pensées. Juliet était une fille bien, et il l’aimait. Mais lui n’était pas forcément un mec bien. Enfin pas ce qu’on pouvait appeler un mec bien. Il aimait son boulot, il en était passionné, mais c’était presque la seule chose qui comptait a ses yeux. Plus maintenant. Il y avait Juliet. Bon une cigarette ferait du bien, il sorti son paquet, pris une cigarette et le rangea. Il chercha son briquet dans sa poche. Non… Il se mit a fouiller frénétiquement toutes les poches de sa blouse, mais pas de briquet. Il l’avait laissé chez lui. Et chez lui, c’était trop loin. Beaucoup trop loin. C’est alors qu’il remarqua une personne dans cette ruelle sombre, une adolescente. Il était pas loin de 11h et une adolescente, au Japon, en plus à Ikebukuro, était seule dans une ruelle sombre, avec une peluche étrange. Il haussa les épaules et se dit que c’était Ikebukuro, mais comme cette fille ne semblait pas nette, elle aurait surement un briquet. Il s’approcha avec la cigarette désirée entre ses doigts de la main droite, la main gauche dans la grande poche de sa blouse dont le blanc jurait avec la noirceur de l’endroit.

“Eh gamine, t’as pas du feu ?”
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MessageSujet: Re: Le son... du silence - Curiously Kitty Le son... du silence - Curiously Kitty Icon_minitimeVen 31 Juil - 20:21



Le son du silence...


« La pluie glacée, rafraîchit mon sang brûlant... »


Souffle court. Ultime cri. Des pas précipités dans la ruelle, qui trahissent une course folle.

- Cette gamine est malade!

Une voix... Celle d'un homme. Terrifié. Sans doute la dernière phrase que ses cordes vocales peuvent lui permettre de hurler avant que le silence ne retombe. Lourd. Très lourd. Sans doute, la dernière fois que sa voix lézarde ces murs, appelant à l'aide... Une aide qui, malheureusement pour lui, ne viendra pas. Comme si aucun témoin, aucune personne, jamais, n'avait pu l'entendre... Comme s'il était à mille lieues de là... Comme s'il était avalé par la noirceur pourtant pas si sinistre, qui enveloppait la ville. Il fait nuit, une nuit claire, et fraîche, durant laquelle le vent se plaît à souffler son interminable mélodie morbide, triste, neutre... Naturelle. Une lune qui, de par sa clarté, illumine les rues principales, mais ce n'est pas le cas de ce dédale de chemins goudronnés, qu'on appelle la ruelle, et que je viens d'évoquer.

Les premiers bruits de course s'évanouissent dans l'atmosphère silencieuse de la ville, plongée dans l'obscurité. Une autre personne, qui slalome elle aussi entre les parois de briques, s'arrête brutalement. Pliée. Pliée en deux. Essouflée. Le sang qui perle sur le tranchant de son arme et finit par s'écraser sur le sol goutte après goutte, n'est comme la pluie, qu'un fin liquide qui se perd. La pluie elle, est translucide au moins ; transparente. Larmes du ciel, aussi pures peut-être que celles de l'âme...

- ON NE TOUCHE PAS À RUHU-CHAN !

Timbre de voix féminin, plus jeune, qui s'égosille une dernière fois. Un avertissement qui fuse, comme une attaque surprise, en direction des oreilles du malheureux, qui aura au moins eu la chance d'être épargné. Pour cette fois...

Une adolescente. Les glaires dans sa gorge l'empêcheraient presque de respirer. L'impression qu'elle va cracher ou vomir du sang tant il bat à une vitesse folle à ses tempes. La salive qui déborde. Essoufflée. Les yeux grands ouverts, presque pris de convulsions incessantes. Son cœur désordonné, qui bat la chamade suite à l'effort fourni, menaçant de bondir hors d'elle à chaque seconde.

Sous un lampadaire, qui éclaire faiblement le trottoir humide, de sa lumière vacillante qui menace de tout plonger dans une pénombre sans nom, Kitty sourit. Un rictus sadique pourfend son visage, le coupant en deux, tandis qu'elle serre contre elle, ses bras qui détiennent son lapin poltron en peluche...

- Nous l'aurons la prochaine fois... Nee, Onee-chan ?

Kitty savait qu'elle aurait pu poursuivre l'homme et l'achever. Avec sa blessure, il aurait tout juste suffit de suivre le sang, comme un prédateur... Lentement, le laissant paniquer... Oui, elle l'attraperait cet homme. Pas cette fois, mais... Un autre soir, l'occasion se présenterait, elle n'en avait pas l'ombre d'un doute. L'occasion de le pourchasser, de faire dégouliner la sueur sur son front, de faire s'affoler tout son être, de titiller son instinct de survie, et les craintes de voir se réaliser ce qui serait son pire cauchemar... L'occasion se présenterait où elle pourrait enfin lui ôter la vie...

Un rire. Un rire digne de cette fillette, que personne n'aimerait entendre. Mélodieux, mais empli d'une joie inquiétante, d'un euphorisme des plus fous...

Il était 22 heures passées. Il y avait bien une demi-heure que l'église morbide du coin avait fait résonner le son de ses vieilles cloches qui s'entrechoquent au delà des horizons. Pas un chat. Où plutôt... Si. Un chat noir qui traverse la rue, qui s'arrête devant Kitty, la fixe. Curieux. Alors la jeune fille sourit, se baisse et pose sa main sur son dos. Comme ça. Paf. Ce n'est qu'après quelques longues secondes qu'elle entreprend de le caresser légèrement, comme fascinée par l'animal... Les yeux émerveillés. Et...

- Tcccchhhhht !

Finit-elle par faire... Le chat se sauve, ne comprenant pas l'origine de ce sond soudain, qui lui transperce les oreilles. Nouveau rire. Cette fille décidément, n'était pas normale. Mais ça, qui ne l'aurait pas deviné...

- Nous lui avons fait peur... Tu as vu... Tamashi ?

La peluche tendue vers la lune, ronde, pleine, brillante... Un regard tendre de Kitty envers cet être fait de coton... Une étincelle bienveillante. TROP bienveillante. La jeune fille s'était bien trop attachée à cette peluche pour que ce ne soit que ce lien qui les unisse. On aurait dit deux sœurs... Mais ce lien là, personne d'autre que l'adolescente ne pouvait le voir.

Tac... Tac... Tac... La lycéenne se retourne vivement, serre Ruhu contre son cœur plus fort que jamais... Serait-ce lui qui revient ? Non... Pas possible.

Tac... Tac... Tac... Faut-il reculer ? Se terrer au fond de l'impasse qui se trouve juste derrière elle ? Où...

Tac... Tac... Tac... Non, il est déjà trop tard.

Une grand mère approche, regarde la jeune d'un air supérieur. Curieuse la vieille ?

- Tiens... Mais tu es seule ?
- Non... Onee-chan est avec moi..., susurre la gamine en lançant une oeillade à l'objet qu'elle tient avec ferveur.
- Tes parents doivent t'attendre non... ? Il ne faut pas rester ici la nuit, ça peut être dangereux. On ne sait jamais très bien qui traîne..., continue l'honorable dame de sa voix chevrotante.

Silence... Kitty regarde la lune. Son expression redevient sereine. Ses bras se relâchent et pendent de chaque côté de son corps, et elle ne tient plus la peluche que du bout des doigts. Un sourire... Nouveau, rêveur.

- Oui... Mais mon père... Ne m'attend pas.
- Et ta mère enfin ?

Non mais qu'est-ce qu'elle veut celle là à la fin... ? Notre protagoniste fronce les sourcils, agacée. Pourquoi elle répond directement ? Elle n'aime pas le silence ? Hmmm... Sourire.

- Ma mère ne m'attend pas... Elle... Elle...

La jeune fille lève le bras qui tient sa hache pour lécher le sang qui se trouve encore sur l'arme. La lumière du lampadaire clignotante, se reflète sur la lame, tant est si bien que le visage de la p'tite n'est visible que quelques secondes...

- Elle ne m'attend plus...

La vieille recule. Oh... La peur ? Faut dire que notre héroïne, avec sa robe à nœuds papillons rouges, est vêtue comme des personnes d'époque, tant et si bien qu'on la croirait venue d'ailleurs... Mais les tâches bordeaux sur les tissus, et sur son doudou, nous feraient presque croire qu'elle est déguisée pour Halloween... Seulement il y a un problème... Halloween, ce n'est pas ce soir...  Inquiétant. N'est-ce pas ?








« Recroquevillée au cœur de la ville
Elle léchait pour mieux la nettoyer
La lame car il serait plus utile
De la faire briller pour mieux trancher...
 »








- Vous avez raison, achève Kitty sur un timbre presque inaudible. On ne sait pas qui peut traîner dans l'coin... Nee... Onee-chan.

La lycéenne dévoile toutes ses dents, ensanglantées, et se met à sucer l'une des deux oreilles du lapin. La vieille s'éloigne, sans mot dire, et le son de sa canne s'évanouit lui aussi, comme s'il n'avait jamais été. Qui pouvait savoir ce qu'il se passait une fois que le soleil mourrait ? Personne. Mais la jeune fille n'avait pas peur non... Sa sœur était là pour la protéger.

Un battement d'ailes. Regard au ciel. Chauve souris. Rictus endiablé, envahi d'un désir psychopathe, presque pervers, de la rejoindre dans ce ciel d'une noirceur claire à vous en faire pâlir...

- C'est ce soir Onee-chan... Ce soir que les monstres sortent de leur tombeau... Et si... Et si on restait pour en voir un ? Hmmm ?

Les prunelles jaune soleil de l'enfant fixent sur le trottoir, les gouttelettes rouges qui s'y sont écrasées auparavant. Moue boudeuse, ton triste :

- Gâchi.

Puis elle s'appuie contre le mur. Froid, frissons glacés dans le dos. Brrr... Elle colle à nouveau la peluche contre son buste, de manière à admirer l'astre lunaire avec elle... Rêve.

- Eh gamine, t’as pas du feu ?

Sursaut. La jeune fille cache discrètement son arme. Elle se redresse, tête basse, yeux rivés sur le sol. N'allait-on donc pas la laisser tranquille ce soir ? Morsure de la lèvre inférieure. Rage. Rage exprimée, mais pas visible. Kitty... Tout craché.

- C'est à moi que vous osez vous adresser de la sorte Messire ? Vous ne savez pas qu'il est dangereux d'accoster les jeunes filles à une heure pareille ? On ne sait jamais de quoi... Certaines peuvent être capables...

Petite Kitty, d'à peine dix-sept ans, qui relève le visage pour mieux toiser la personne qui ose lui poser cette question. Habitudes bourgeoises, vieillotes... Qui reviennent. Regard sombre, glacial... Comme les frissons qui parcourent ses veines. La main pâle de la gamine qui recueille, du bout des doigts, les globules rouges de l'individu rencontré plus tôt. Éclair de satisfaction dans les yeux, ravivant la lumière de leur éclat. Mmmm... Ce liquide, délicat, fin met goûteux qui courrait à une vitesse folle, il y a encore semble-t-il une éternité, dans le corps de son ancienne victime. Kitty suce son pouce, réfléchissant. Songe... Qui sera sa prochaine victime ? Lui peut-être ? Sourire amusé...

Situation cocasse... L'adolescente fait durer cette ambiance. Hululement d'une chouette porté par le vent frais, nocturne... Puis Kitty finit par fixer l'horizon, avec un nouveau rictus carnassier, avant d'articuler sur une voix douce, presque imperceptible :

- Qu'en penses-tu... Onee-chan ?


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Dernière édition par Curiously Kitty le Mar 4 Aoû - 5:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le son... du silence - Curiously Kitty Le son... du silence - Curiously Kitty Icon_minitimeSam 1 Aoû - 22:42

“C'est à moi que vous osez vous adresser de la sorte Messire ? Vous ne savez pas qu'il est dangereux d'accoster les jeunes filles à une heure pareille ? On ne sait jamais de quoi... Certaines peuvent être capables…”

Quoi ? Daniel ne comprenait plus rien. La fille lui faisait face et le toisait, il pouvait a présent voir qu’elle était habillée comme une bourgeoise du dix-neuvième siècle, d’ailleurs elle le toisait d’une manière très bourgeoise. Et puis “Messire”… Mais d’ou sortait-elle ? Daniel n’aurait pas été étonné de voir une vielle machine a remonter le temps un peu plus loin tant cette situation semblait appartenir à une autre époque. Il la regarda interloqué avec toujours sa cigarette a la main, et ne savait pas vraiment comment réagir. Et puis, “de quoi certaines peuvent être capables”… Quoi ? Mais qu’est-ce que ça voulait dire ? Normalement c’était plutôt pour les jeunes filles qu’il était dangereux d’être là a une heure pareille. Aussi, fait étonnant, cette fille avait une peluche dans les bras, peluche assez ridicule ce qui jurait avec le fait qu’elle semblait avoir 16 ou 17 ans. Justement la jeune fille se pencha vers la peluche en question et murmura d’une voix à peine audible :

“Qu'en penses-tu... Onee-chan ?”

Le premier réflexe de Daniel fut de se pincer l’avant bras, mais apparement il ne devait pas rêver. Attendez… Bon a lui de remettre les choses en place, et de tacher de comprendre cette situation étrange.

“Ce ne serait pas être dehors à une heure pareille qui serait dangereux pour les jeunes filles ? Je m’excuse également de vous déranger mais vous n’avez pas répondu à ma question. J’ai peut-être été un petit peu familier mais je ne m’attendais pas a ce genre d’interlocuteur… Si c’est indiscret vous avez le droit de ne pas répondre mais que faites vous la d’ailleurs ?”

Daniel la regardait maintenant d’une manière suspicieuse, l’étonnement passé. Quelque chose n’allait pas avec cette fille… Elle semblait trop décalée de la réalité, il y avait anguille sous roche.
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MessageSujet: Re: Le son... du silence - Curiously Kitty Le son... du silence - Curiously Kitty Icon_minitimeMar 4 Aoû - 5:57



Le son du silence...


« La provocation ne trahirait-elle pas...
Une once de folie en moi ? »


Sombre. Un mot. Un mot, qui à lui seul, qualifiait tant de choses... Tout ce qui entourait Kitty à vrai dire... Vague, cet adjectif, et si lugubre à la fois... Si noire et pourtant si lumineuse cette nuit... La rondelle de l'astre lunaire au loin y était pour beaucoup, mais dans la ruelle, on avait l'impression d'être à mille lieues de la ville... Comme si aucune ombre à ces teintes déjà funestes, ne pouvait exister. Kitty songea :


« C'est une ambiance idéale... Pour un meurtre... »


Glacé. Glacé quant à lui, était plus propice à la température qui chutait au fur et à mesure que le temps poursuivait sa course folle, sans rien demander à personne. Et, différent d'un film, on ne pouvait pas mettre pause à la vie. Que l'on pleure, que l'on rie, ou que l'on angoisse... En fin de compte, le temps qui semble s'arrêter ne restera qu'une illusion. Peu importe le sentiment que l'on éprouve, ou les épreuves que l'on endure... Non, ça ne compte pas. Tout ce qui compte, et tout ce que nous comptons au final, ce ne sont que les secondes précieuses, rares, et qui malgré tous nos efforts, finissent toujours... Par nous échapper. Le temps, nos années, nos souvenirs... Notre vie, n'appartient qu'au temps. Subtils sont ceux qui le surnomment le destin. Savent-il seulement de quoi ils parlent ? Personne n'est éternel... Et, peut-importe ce que vous en penserez, moi, ça me donne juste envie d'en rire... Un rire fou, mélodieux, emprunt d'euphorie et quelque part... Bien cachée, une tristesse. Nostalgique.

Et nostalgique, elle l'est notre Kitty. Mais l'être humain ne le voit pas, parce qu'il ne juge que sur les apparences, et sur ce que son interlocuteur prend la peine de lui dire, de lui répondre... Ou de faire, tout simplement. Un simple geste, un simple regard, est interprété par l'humain. Pas toujours de la bonne manière, et c'est souvent pour cette raison d'ailleurs, que des conflits apparaissent entre ces bêtes stupides, qui se complaisent à se croire inconsciemment supérieur. Kitty elle, s'est détachée du monde, et le vit... Pas bien, pas mal non plus... Mais au moins, elle le vit. Impassible jeune fille -ou jeune femme- qui n'a que dix-sept ans, mais qui dans sa tête, paraît plus mature, plus fine, plus réfléchie. Maligne.

Daniel se pince le bras. Kitty, interloquée, penche la tête sur le côté. Interrogatrice. Yeux attentifs au moindre mouvement. Pas pour y apporter une quelconque signification, mais pour savoir à quel moment fuir, ou redoubler de méfiance. Elle en a, la gamine, de la méfiance, et pour cause. On la juge bizarre, anormale. On ne l'approche pas, et ne la fréquentent que ceux qui, l'espace d'une seconde, ont besoin d'un renseignement qu'elle seule peut leur donner sans doute. Humain, misérable humain, qui se fie aux autres. Ses congénères. Pourquoi pourrait-elle leur donner l'heure, leur indiquer une direction ou leur prêter un briquet qu'elle n'a pas ? Parce qu'elle se trouve là, au moment propice où ils ont besoin d'extorquer quelque chose... Coïncidence futile. Daniel, sans le savoir, n'en était qu'un exemple parmi tant d'autres.


- Ce ne serait pas être dehors à une heure pareille qui serait dangereux pour les jeunes filles ?


Sourire. Kitty baisse la tête, le corps secoué par les soubresauts d'un rire qui ne vient pas. Gloussement inquiétant. L'adolescente ne présage rien de bon quant à la suite de cette rencontre... Joues gonflées sous ses yeux, cachés par sa chevelure dorée. Même l'éclat de sa crinière est terni par l'ambiance. L'étincelle qui donnait tant de grâce à son cuir chevelu, est morte.


- Je m’excuse également de vous déranger mais vous n’avez pas répondu à ma question.


Brume. Brume sur le visage de la p'tite. Son rictus s'efface aussitôt. Un reproche ? Mmm, voilà qui ne lui plait pas. Pour qui ce malotru en quête d'un des quatre éléments pour allumer sa cigarette mortelle se prenait-il ? Hein ? Kitty tremble d'un agacement particulier...


- J’ai peut-être été un petit peu familier mais je ne m’attendais pas a ce genre d’interlocuteur…


Ahhh... Retour du sourire. Détente. Ce « genre » d'interlocuteur ? Voilà donc qu'il les classait ? De mieux en mieux ce type. Il sort d'un coin on ne peut plus obscur, vous extorquerait votre briquet, non sans se montrer familier avec vous alors que vous n'êtes en rien son ami, ni même une simple connaissance, et se permet de vous « classer » avant de s'enfuir, satisfait de pouvoir sacrifier quelques minutes à fumer contre quelques heures de sa vie ? Bizarre, Kitty ne l'était pas plus que lui tout compte fait. Amusée.


Si c’est indiscret vous avez le droit de ne pas répondre mais que faites vous la d’ailleurs ?


Détective ? Il vous volerait un gaz tant convoité par les fumeurs, mais ne s’arrêterait pas là pour autant ! Ouh, le vicelard... C'est qu'il enquête... Courroux. Comment ose-t-il se comporter de la sorte ? Pourquoi voulait-il savoir ? La quête du feu, des flammes et de leur éclat n'était-il qu'une feinte pour approcher la demoiselle ? Sourire. Si ce n'était que ça, le pauvre goujat ne serait pas déçu. Peut-être avait-il tout simplement peur du noir, et cherchait une lueur rouge orangée, à moitié mourante au bout de ses lèvres, pour se rassurer...

Câlin à sa peluche. Kitty aime sa sœur. Inspiration de l'odeur acidulée que l'animal inerte dégage. L'odeur de sa chambre. Daniel semble la regarder, douteux. Quoi, il allait tout de même pas emmener au commissariat une adolescente parce qu'elle traînait dans une rue avec sa sœur faite de laine et de coton ?  Murmure...


- Uso-tsuki.


Menteur. Pourquoi ? Parce qu'au final, qui dans ce monde, ne ment pas ? L'apparence en elle-même n'est qu'un fin mensonge. Sournois tout cela. Kitty relève les yeux. Ses prunelles jaunes soleil pourraient tuer le jeune tant elles sont mauvaises. Assassines. Pas une seule ombre sympathique ne parcourt les traits fins, pâles, presque comparés à de la porcelaine, de la jeune fille. Comme si elle blâmait l'individu d'avoir assisté à cette micro-scène d'affection poussée à l'extrême qu'elle vouait à Ruhu. Comme un couple pudique surpris en plein moment de câlins amoureux, comme... S'il l'avait gâché.


- Mon père ne m'attend pas si c'est cela qui vous inquiète autant...


Kitty qui dit cela, les pupilles perdues sur un mur. Son timbre de voix s'atténue, et devient... Plus dangereux... :


- Je suis là... Pour tuer.


Afin d'ajouter un geste à ses paroles, elle passe encore une fois sa langue sur sa petite hache, presque immaculée du sang qui s'y trouvait, la dévoilant brusquement à l'inconnu. C'est à cet instant que la fébrile lumière du lampadaire... S'éteint.














« Perdue dans une ruelle
Petite, jeune et frêle
Elle cherchait elle aussi
Une victime pour tuer l'ennui...
 »
















Heureusement, les lampadaires alentours eux, sont toujours fonctionnels. L'éclairage est juste moins présent...

Statique. Yeux sans expression, qui donnent la désagréable sensation de traverser le jeune homme, sans le voir. Sourire. Tuer qui au final ? Pas de précision. En conclusion : Kitty restait elle même. Regard tendre à Onee-chan. Bisou sur le front. Câlin. Autant de rituels tendres qui lui font oublier la présence de Daniel.

Pourtant, elle finit par entendre à nouveau sa respiration. A nouveau... Comme si elle n'avait jamais existée. Pourtant elle était là, en bruit de fond. Un bruit que l'on entend pas forcément tout de suite. Comme un cri de l'âme...


- Non, j'ai pas de feu.


La voilà ta réponse, puisque tu y tiens. Fais-en ce que tu en veux ! Prend là, et embarque là loin d'ici ! Détachement de Tamashi, et œillade, encore menaçante, envers l'inconnu.


- Je peux savoir pourquoi vous accostez les gens et que vous leur posez des questions ? Pourquoi vous vouliez me soutirer des flammes ? Pourquoi vous êtes comme vous êtes ? Pourquoi vous me parlez comme à une enfant ? Pourquoi vous me demandez « pourquoi » en parlant de ma présence, comme si la vôtre était normale ? Pourquoi... ?


Agressive la gamine... Soupir profond, extrême. Regard vers la lune... On dirait presque un cookie. Blanche, avec des nuances plus grisâtres... Belle.


- Pourquoi... ?


Souffle... La raison d'autant de questions ? Elles lui traversent la tête, c'est tout. Sourire sadique, perfide, malin. On dirait que la jeune fille sait déjà comment cette nuit claire et froide va s'achever. Agenouillée, elle récolte du bout des doigts, les perles rouges qui se trouvent sur le trottoir, et se redressant, elle fixe Daniel, les yeux pétillants. Test.


- Tu en veux ? Pour une fois que je partage... Nee Onee-chan ? Je ne suis pas si gentille avec les inconnus moi d'habitude...


Tendant sa petite main vers lui, elle l'invite à goûter le sang qu'elle a fait couler. Elle ne regrette pas non. Kitty ne regrette rien. Sourire, qui le met au défi. Insistante la p'tiote, elle tend encore la main, et siffle une nouvelle fois, dans un susurrement lointain :


- C'est bien meilleur... Que la cigarette...


Tandis qu'elle dit ça, son autre bras effectue un mouvement. Pichenette sur la main de l'inconnu. Pour une fois que tu oses toucher un être que tu viens de croiser... Clope qui part se noyer dans une flaque. Lèvres qui s'étirent encore plus. Tu as gagné Kitty... S'il ne le voit pas, c'est qu'il est aveugle. Tu repousses ses limites... Provocation.

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MessageSujet: Re: Le son... du silence - Curiously Kitty Le son... du silence - Curiously Kitty Icon_minitimeMar 4 Aoû - 15:37

La jeune fille ria à la premiere remarque de Daniel. Mais ce rire n’était pas… normal. C’était le genre de gloussement amusé d’une personne pas saine d’esprit. Daniel en avait déjà vu à l’hôpital, des rires dements. Là ce n’était pas encore l’éclat de rire mais ça restait inquiétant. Daniel changea sa cigarette de main et mis nonchalamment sa main droite dans sa poche. Ce geste semblait machinal mais servait discrètement à saisir un scalpel, au cas où.

Lorsqu’il signala qu’elle n’avait pas répondu, car il attendait toujours assez impatiemment un briquet, la jeune fille se renfrogna. Il se demanda pourquoi cette réaction. Il espérait qu’elle n’allait pas tenter de lui faire la morale ou quelque chose du genre. Certes, fumer n’était pas bon pour la santé etcaetera mais il se fichait de sa santé ; puisqu’il faut bien mourrir de quelque chose, autant que ce soit ça. Ça lui rappelait une blague d’un ami “Je connaissait des jumeaux, l’un a fumé toute sa vie et est mort a 80 ans, l’autre a jamais fumé, il est mort à 9 mois” Il sourit largement en y repensant, c’était exactement son style de blague.

Quand il s’excusa du ton qu’il avait pris au départ, la jeune fille sourit de nouveau. La “petite bourgeoise” devait apprécier que l’on reconnaisse son rang. Il est vrai qu’au départ il s’attendait à une junkie, pas une petite bourgeoise en robe rouge vermeil avec une peluche dans les bras, et si il l’avait su, il n’aurait pas été lui demander un briquet, il se doutait à présent qu’elle ne devait pas en avoir. Il souriait, un des meilleurs moyen pour calmer les fous, le sourire. Le fait qu’il ait déjà perdu son temps le poussait à enquêter.

Elle continua de sourire lorsqu’il lui demanda ce qu’elle faisait la, ce qui était inquiétant, une fois de plus. Elle câlina sa peluche, Daniel la regardait presque gêné, et elle semblait également gênée de l’avoir fait devant lui. Puis il entendit un murmure :

“Uso-tsuki.”

Menteur ? C’était lui qu’elle traitait de menteur ? Mais il n’avait fait aucune affirmation, jusqu’a présent il n’avait posé que des question, sans réponse.

“Mon père ne m'attend pas si c'est cela qui vous inquiète autant…”

Ce qui était assez étrange. Quel père digne laisserait sa fille déambuler dans une ville comme Ikebukuro seule la nuit ? Si Daniel était un jour père il ne permettrait jamais ça.

“Je suis là... Pour tuer.”

Merde. Une folle effectivement. Daniel assura sa prise sur son scalpel pendant que la fille léchait une hachette qu’elle avait précautionneusement cachée auparavant et qui ruisselait de sang comme pour appuyer ses propos. Effectivement sa robe n’était pas vermeille naturellement, c’était le sang de ses précédentes victimes. Bon. Un échappatoire, vite. D’abord ne pas s’affoler, de toute façon il savait ou viser pour que ce soit mortel. La lumière du lampadaire vacilla puis s’éteignit. Trois secondes. Pas un mouvement. Le temps que les yeux s’habituent à la nouvelle luminosité. Pendant ce temps Daniel était resté attentif au bruit. Une hache qui fend l’air ça s’entend. La fille n’avait pas bougé mais une petite goute de sueur perlait sur le front de Daniel. Trois secondes intenses. L’atmosphère s’était alourdi. La jeune fille câlina à nouveau sa peluche.

“Non, j'ai pas de feu.”

Bon. Ce qu’il supposait était vrai. Elle continuait à parler avec lui c’était bon signe. Il ne lâcha pas son scalpel pour autant.

“Je peux savoir pourquoi vous accostez les gens et que vous leur posez des questions ? Pourquoi vous vouliez me soutirer des flammes ? Pourquoi vous êtes comme vous êtes ? Pourquoi vous me parlez comme à une enfant ? Pourquoi vous me demandez « pourquoi » en parlant de ma présence, comme si la vôtre était normale ? Pourquoi... ?”

Attendons qu’elle ait fini avant de parler, si ça se trouve elle ne voulait pas vraiment les réponses.

“Pourquoi... ?”

Il dégluti et ne pris pas la peine de répondre pendant qu’elle fixait la lune. Elle fini par se baisser et ramasser des goutes de sang sur le trottoir.

“Tu en veux ? Pour une fois que je partage... Nee Onee-chan ? Je ne suis pas si gentille avec les inconnus moi d’habitude…"

Elle lui tendait la main pour l’inviter à gouter.

“C'est bien meilleur... Que la cigarette…”

Sur ces mots elle envoya valser sa cigarette dans une flaque d’une pichenette de l’autre main. Une règle évidente : ne jamais refuser catégoriquement à un fou. Il préférait être en bons termes avec elle. Être l’allié de quelqu’un de dangereux est un avantage certain. Daniel s’approcha doucement sans quitter la jeune fille des yeux en espérant que la victime n’ait pas le SIDA. Il gouta donc le sang, qui avait un gout… de sang, sans réelle particularité, mais trop ferreux et pas assez sucré.

“Votre victime mangeait trop de viande et pas assez de sucre. Pas mauvais sinon”

Daniel souriait en disant ça. Les fous aiment particulièrement l’humour.
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MessageSujet: Re: Le son... du silence - Curiously Kitty Le son... du silence - Curiously Kitty Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 23:27



Le son du silence...


« Minuit, l'heure du crime, l'heure des pleurs
L'heure où l'on sent bien vite s'emballer nos cœurs... »


Sourire de la part du malotru. Kitty le considère de ses grands yeux, sans penser. Quelle phrase pouvait bien traverser son esprit ? Aucune tout simplement. Pourtant son expression laisse à penser qu'elle est aussi du genre à laisser les mots se répercuter entre les parois de son crâne, jugeant cette personne. Mais le jugement, Kitty l'avait fait des qu'elle l'avait vu. Stupide, familier, roturier. Voilà. Tout simplement. En plus, un cadavre en devenir, puisque ce jeune pendard fumait... Grimace. Une constatation bien amère pour notre adolescente.

Regard suspect. Jugement. Pourquoi fait-il cette tête ? Si son père décide de la laisser gambader dans les rues, c'est son problème non ? Il va pas en plus lui faire la morale ? Si ? Pfff, gonflé ce type moi j'vous dis.


- Un problème avec mon... père... ?


Le dernier mot, prononcé dans un murmure lointain, sonnait plus comme une invitation à la nostalgie que comme une question à laquelle on désirait une réponse. Stagnante, comme paralysée sur place, Kitty demeura longtemps dans cette position, l'air perdu dans... Un passé depuis si longtemps passé qu'il ne demeurerait plus qu'en ces anciens jours, que l'on pouvait croire, ou dire « des jours heureux ».

L'inconnu s'approche de Kitty, qui, tout en tressautant, resserre sa prise sur son arme, fronçant les sourcils. La lame étant prête à fendre l'air s'il tentait quelque chose qu'elle désapprouvait. L'homme finit par goûter le sang qu'elle lui propose. Yeux ronds. C'est qu'la gamine s'attendait pas à ça. Il donne une sorte de diagnostic digne d'un médecin... Un... Médecin...

La p'tiote ne sent pas les globules rouges s'activer par mille dans ses veines. En une fraction de seconde, son cœur s'accélère, sa haine reprend le dessus. Sa hache fend l'air dans des coups désordonnés. Elle ne sait pas si elle l'a touché, mais ce dont une part d'elle est certaine, c'est qu'elle perd pied chaque seconde, perdant l'équilibre pour s'enfoncer un peu plus dans cet univers délirant, qui était celui dans lequel elle s'était plongée.

Il analyse le sang, comme un vampire, ou un médecin... Bien que la deuxième supposition soit celle qui rend notre protagoniste folle d'une... Oh... Aurais-je dis « folle » ? Dans son cas, l'adjectif n'est pas vain, ou dénué de sens... Je pèse bien mes mots. Comment la qualifier autrement après tout ? Kitty déteste les médecins.  Leurs grands airs de je-sais-tout, avec leur blouse blanche, leurs lunettes et leurs cheveux gris, en couronne dégarnie autour de la boîte crânienne qui leur sert de fourre-tout à vocabulaire compliqué... Et avec l'éclairage, l'ambiance et l'arrivée surprise du jeune homme, elle n'avait pas prêté attention à la grande chemise qu'il portait... Tout ceux qui portaient une blouse étaient voués à une mort très probable...


- Shine ! Shine ! Shinnneeeee !


Qui es-tu Kitty, pour hurler à quelqu'un de mourir à une heure pareille ? Ne t'a-t-on pas dit que c'était mal de souhaiter du malheur aux autres ?

Une tempête qui s’abat au cœur de la ville à une heure tardive. Au fond, cela n'a rien d'anormal à Ikebukuro, avec les gangs qui se faisaient la guerre depuis une éternité. Les habitants ne s'en inquiétaient plus, et se disaient bien que les corps inertes de ceux qui auraient pâtis durant cette nuit seraient amassés à l'aube, et auraient disparus de leur précieux chemin... Pourquoi s'émouvoir d'un quotidien dont on finit par s'habituer ? Étincelle de haine qui s'empare des prunelles de la jeune, les assombrissant. Notre héroïne, qui n'en a rien d'une, n'est plus elle-même. L'a-t-elle seulement été un jour ? Impossible... Et pourtant...

La peluche s'envole, Kitty finit par trébucher. Vous connaissez ce sentiment, lorsque vous montez les escaliers et que vous croyez qu'il y a encore une marche, alors que vous êtes au sommet ? Vous avez cet instant de déséquilibre, de vide... Un moment de vertige, avant de tomber, ou de vous ressaisir... C'était l'un de ces moments. Kitty manqua le trottoir, et suite à l'abaissement de niveau, elle s'étala sur la route, lâcha sa hache, qui fut propulsée de l'autre côté.  Le quai d'en face... Un pavé sur lequel Kitty n'allait jamais. Il y avait elle, il y avait les autres. Et le quai d'en face était pour les autres. Elle, elle restait toujours sur ce trottoir là, pourquoi en changer ?

Se retourne, allongée sur le dos, au milieu de la route silencieuse. Plus aucun trafic à cette heure. Et s'il y en avait un, la jeune fille aurait davantage peur pour son moyen de défense que pour sa propre vie. Sans sa hache, comment ferait-elle pour affronter les dangers ?

Expression aiguisée en direction de l'homme. Puis elle se rend compte que dans cette situation, elle est à sa merci. Peur. Panique... Souffle court, elle le lorgne, traumatisée suite à ce qu'il n'a même pas encore fait. Faible. Tout simplement. Ce mec là était armé. Certitude venue d'on ne sait où. S'était-il défendu face à l'assaut de la jeune fille ? Elle n'en savait plus rien, peinait à reprendre ses idées. Son front saignait. Le sol ma chère, est d'une robustesse digne des plus grandes avenues... Et Kitty s'était écorchée...

Doigt entre les yeux, où perle une goutte de ce liquide bordeaux si précieux, si cher... Met délicat. Elle descend sa main tremblante et louche. À la vue du liquide, prunelles exorbitées. Tremblement général. Son corps soudain pâle, paraît être de porcelaine. Mortel. C'est la définition du message transmis par ses pupilles lorsqu'elle les lève et les dépose sur son interlocuteur.


- Ta faute...


Puis, ce même message s'atténue et change... Angoisse. Couchée sur le sol, alors que ce mec se tenait debout, et la regardait comme un benêt. Il était si imposant. Elle le lorgne une ou deux fois de haut en bas. Pas impressionnée, mais terrifiée.
















« Étincelle haineuse, lueur folle
Accusation sans preuve ni réflexion
Gamine qui peu à peu s'isole
Dans un monde de désolation... 
 »




















Kitty, sans quitter l'type, se redresse délicatement, prêtant une attention toute particulière au fait d'éviter tout geste brusque. Ce gars-là, on dirait une bête... On ne sait jamais, il peut lui sauter au cou pour lui bouffer la jugulaire... La transpercer, la torturer, la faire agoniser... Ce type n'est pas normal...

Debout, les mains jointes devant elle, triturant les plis de sa robe tandis qu'elle visse sa tête au sol, sans pour autant détacher le contenu de ses orbites de l'inconnu morbide, elle se mord la lèvre inférieure. Nouveaux spasmes. Nouveaux tremblements.

Ah Kitty... Moi seule sait ce qui peut te passer par la tête... Hein... ?  M'enfin, les autres comprendront bien s'ils en ont le temps, l'envie... Quoi ? Tu dis que ça ne leur apportera rien ? Et... Pourquoi ça ne pourrait pas leur donner une amie ? Beh oui, toi... Non ? Bon bon, je me tais... Oh et pas besoin de me menacer ma chère... C'est encore moi qui décide et hop ! Plus de hache ! Tiens d'ailleurs, je crois savoir que dans ce post, tu l'as perdue non... ? :siffle :

La jeune adolescente se retourne, regarde son arme, à l'autre bout. Mais traverser une rue veut dire tant de choses... Une route représente tant de choses... Kitty détaille le jean de Daniel, et tâte sur sa robe, les endroits où, si elle en avait porté un, il pourrait se trouver des poches. Elle hoquette d'une voix blanche :


- O... Onee-chan...


Regard de l'autre côté. Seulement la hache. Kitty baisse le visage, cachant ses larmes au médecin. Le chagrin de son âme est immense.


- Onee-chan... Morte...


Kitty sent une grande douleur déchirante fourmiller dans ses orteils... Une douleur qui remonte doucement, passant par ses chevilles, ses mollets, son bassin, le creux de son ventre, puis son buste... Une douleur qui va s'amuser à aller grignoter ses doigts, avant de passer par ses épaules, pour ensuite terminer son ascendance dans son œsophage, franchissant la barrière de ses lèvres dans une plainte terrifiante :


- O-O...ONEE-CHAN !


La jeune fille se débat dans le vide, tape du pied comme une enfant en plein caprice. On pourrait la confondre avec une fillette d'à peine dix ans, alors qu'elle en a dix-sept. Au loin, les cloches de la vieille églises tintent... Il est minuit.

Retournant à la réalité, au moins un minimum, Kitty sens ses jambes qui se dérobent sous son poids, et l'entraînent loin dans le dédales de rues. Silence. Juste le son des bottines de l'ado, qui s'entrechoquent sur le dallage...


Onee-chan est morte, envolée, Kitty est partie.



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MessageSujet: Re: Le son... du silence - Curiously Kitty Le son... du silence - Curiously Kitty Icon_minitimeVen 7 Aoû - 1:20

“Un problème avec mon... père... ?”

Daniel était un peu surpris par la remarque. Elle avait surement deviné ses pensées. Il n’avait pas forcement de problème avec l’homme, mais d’éventuels reproches concernant son éducation. Enfin après tout cette fille n’était pas sa gosse, ce n’était pas son problème. Les histoires de famille c’est jamais drôle, il n’allait pas s’en mêler. Il passa donc outre cette remarque.

Lorsqu’il rétorqua un avis sur le sang, la jeune fille peta un cable. Littéralement. Il se recula quand elle commença a bouger de manière désordonnée, et grand bien lui fit, une hache fendit l’air trois centimètres devant sa tête. Il fit trois pas de plus en arrière et observa la “danse”… Oui, danse. C’était le meilleur qualificatif pour ce qu’il observait. Etait-ce un genre de rituel de bienvenue après la dégustation d’hémoglobine ? En tout cas ça ne semblait pas très controlé. On aurait dit une éternelle chute dans le vide de cette jeune fille qui pour y échapper tentait de voler. Ça lui rappelait un type qu’il avait connu ; un tueur. Ce tueur défenestrait les gens, c’était son truc. Et il avait une phrase fétiche qu’il disait à chaque victime : “Je te donne trois secondes pour apprendre a voler”. Au moins il avait le sens de l’humour.

“Shine ! Shine ! Shinnneeeee !”

Il lui semblait qu’elle lui en voulait, il ne savait pas pourquoi. Elle essayait toujours de s’envoler, d’une manière plus pathétique que gracieuse. En revanche la tentative actuelle échoua. La jeune fille s’effondra, sa hache volant jusqu’a l’autre coté de la rue, et sa peluche allant s’accrocher sur une gouttière. Elle cogna fort, elle s’était surement fait mal. Daniel, de ses reflexes de médecin, s’approcha rapidement. La jeune fille se retourna sur le dos. Son front saignait. La plaie ne semblait pas trop méchante mais quand même. Elle toucha sa blessure et observa son doigt devenu rouge dans le faible éclairage. Daniel restait immobile.

“Ta faute…”

Elle le regarda haineusement. Elle semblait lui en vouloir. Il n’aurait pas du gouter ? Ou bien la danse rituelle d’integration avait foiré - bon qu’elle ait foiré c’était sur - à cause de lui ? Il ne comprenait pas trop. Elle se releva doucement, mesurant ses propres gestes. Son regard balaya la rue et se posa sur sa hache. Trop loin surement, et pourtant juste de l’autre coté de la rue.

“O... Onee-chan…”

Elle baissa la tête pour cacher son chagrin. C’était touchant. Daniel aurait voulu la prendre dans ses bras pour la rassurer, mais il n’osa pas, peut-être lui en voulait-elle toujours ?

“Onee-chan... Morte…”

Elle parlait de sa peluche, et bien que Daniel n’osa rien dire il hésita à lui montrer ou elle était sur la gouttière.

“O-O...ONEE-CHAN !”

Un cri terrifiant. Daniel en fut cloué sur place. Elle se mit à trépigner comme une enfant, puis les cloches sonnèrent. Minuit. Elle parti d’une démarche trainante, on aurait dit une marionette ou un fantôme errant sans but dans la nuit. Face à la détresse de cette jeune fille, il fit ce qu’il pense tout le monde aurait fait. Il ramassa la peluche et la hachette en en prenant soin et se mit à rattraper leur propriétaire.

“Mademoiselle !… Enfin… Je ne sais pas comment vous voulez qu’on vous appelle, ni comment vous vous appelez, mais vous oubliez vos affaires, en pleine rue ce n’est pas prudent…”

Il était juste derriere la jeune fille qu’il devinait un pleurs. Il espérait une réaction, sinon il la suivrait chez elle et ramènerait tout ça à son père, puisque visiblement c’était avec lui qu’elle vivait, elle n’avait pas fait mention de mère.
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MessageSujet: Re: Le son... du silence - Curiously Kitty Le son... du silence - Curiously Kitty Icon_minitimeDim 9 Aoû - 23:31



Le son du silence...


« Arrête de t'en faire, quand un ennemi arrive, il ne crie pas...
C'est sans prévenir, qu'il te surprendra »


La jeune fille avait fuit, et avait fini par le semer...

Même pas trois rues plus loin. C'est là que Kitty s'est réfugiée. Prostrée dans l'ombre, les larmes ruisselant silencieusement sur ses joues rosées. Recroquevillée sur le goudron, regardant le ciel, cherchant du réconfort auprès de la boule pure qui éclaire tout, tout en demeurant inaccessible. Mais elle ne la voit pas et pour cause : d'affreux nuages sombres la dissimulent. Perdue. Kitty est perdue. Si elle n'a plus d'Onee-chan a protéger, plus sa machette pour protéger Onee-chan, et même pas de ciel à regarder, que va-t-elle faire ? Quel serait son but, sa vie ?

Ici, il fait sombre. Une noirceur si bien prononcée qu'on ne croit qu'aucun éclairage n'existe dans ce monde. Notre adolescente aime le noir. C'est si incertain. On ne sait jamais ce qui peut sortir de l'ombre, et au fond, c'est un peu comme un berceau. Les dangers se cachent et s'il on y pense, nous aussi, si nous nous promenons dans le noir, nous sommes un danger parmi d'autres... Et si personne ne sait où nous sommes, et qui nous sommes... Nous au moins, avons le mérite de le savoir... Normalement.

Kaiseki regarde les alentours, hoquetant encore la perte de sa sœur irréelle. Fille unique, elle s'est toujours sentie seule, et incomprise. Au moins Onee-chan a su briser ce sentiment, ses impressions loufoques au prix d'une folie sans égale. Et Kaiseki s'est jurée de toujours la défendre. La honte et les regrets qui empoisonnent son cœur ne l'incitent nullement à s'extirper de sa planque provisoire.

Hululement d'une chouette, yeux fermés. Écoutant le vent, le souffle tout puissant de la vie, la fuite d'un chat surpris, qui s'était réfugié dans l'endroit que la jeune fille occupe à présent, et qui ne l'avait pas remarqué. Miaulement de protestation. Le chat de tout à l'heure, quand tout n'avait pas encore basculé en cauchemar. Dédain.

Cette nuit, promet d'être froide. L'adolescente commence à frissonner en vue des températures qui ne s'arrêtent pas de descendre en flèche. Ramenant ses bras contre elle, elle serre dans le vide, met tous ses efforts à contribution, serre plus fort, jusqu'à user une étreinte inutile pour quelque chose qui n'est plus là. Tristesse. Nouveaux pleurs, plus bruyants. Le temps semble s'être arrêté pour notre protagoniste...

Goutte de pluie. Regard en l'air. Les étoiles ne brillent plus, la lune n'est plus visible. Il pleut maintenant. Une pluie diluvienne, rafraîchissante. Hélas si l'objectif de cette dernière était de changer les idées de Kaiseki, elle en est loin, mais saluons tout de même l'intention, plus qu'honorable...

Bruit de pas. Cri....


- Mademoiselle !


Le pauvre Daniel la cherche. Surprise. Yeux étonnés, grands ouverts.  Mais c'est un médecin après tout. Il n'est pas de son côté. Les « blouses blanches » sont méchants, et ça, Kitty le sait. Au moins, ça n'est plus à prouver, et elle n'a qu'à tuer ceux qui disent le contraire.

Souffle court. Kitty regarde au bout de la ruelle. Il est là-bas, semble si loin. Cette ruelle si étroite qu'on penserait que personne ne serait suffisamment habile pour s'y glisser, représente un couloir infini. La jeune fille ne le voit pas bien, les yeux brouillés par ses larmes. Main devant la bouche pour ne pas laisser échapper un autre hoquet qui trahirait sa présence.

Kitty refuse de sortir, elle ne veut pas mourir, et cet homme là veut sa mort. Après tout, rien n'avait prouvé le contraire. Il lui avait demandé une cigarette... Mais au fond, qu'est-ce qu'ils avaient tous avec leurs clopes qui coûtaient bien une blinde ? Et après c'est encore eux que l'on entendait se plaindre d'être fauchés... Mépris.


« Pourquoi m'a-t-il suivi ? Ce mec est vraiment louche... » pense notre héroïne.


Sans sa peluche, elle semble pouvoir réfléchir ''comme les autres''. Mais son doudou lui soufflait les bonnes réponses en cours. Et on se moquait d'elle quand elle le disait. Mais si ce n'était pas Ruhu qui lui disait quoi répondre, alors d'où pouvait bien venir cette voix ? Si Kitty en parlait à un psychologue, il essayerait de trouver une explication logique, rationnelle... Bien sûr, l'irrationnel tue, et l'humain doit toujours chercher à expliquer les choses par tout un chemin de déductions qu'il peut croire, juste pour se rassurer. Dès que ce n'est pas normal, c'est lui qui rêve, ou alors il ne faut plus jamais en parler... L'humain et ses principes... Ridicule.

Soupir. Depuis combien de temps Kitty erre-t-elle comme ça ce soir ? Elle même n'en sait rien à vrai dire, mais elle n'a pas envie de rentrer. Il est encore trop tôt. Et surtout, elle n'a pas envie de LE croiser. Tiens ça y est, je met « le » en majuscules, et vous vous pressez, vous demandant qui je cite de cette manière certes, peu respectueuse... Eh bien je ne vous le dirai pas, et pour le savoir, il vous faudra lire les aventures de Kitty, ou les vivre avec elle pourquoi pas ? Au lieu de rester prostrés dans l'ombre, venez la rencontrer... Je suis sûre que ça sera très enrichissant... Tout dépend pour qui bien sûr... Cela s'entend.


- Enfin… Je ne sais pas comment vous voulez qu’on vous appelle, ni comment vous vous appelez, mais vous oubliez vos affaires, en pleine rue ce n’est pas prudent…


Réveil, sursaut. La jeune fille continue de détailler l'homme. Doucement, elle se lève et s'approche... Collée à un mur de briques, elle retient tout ce qu'elle peut, et presque les battements de son propre cœur. À pas feutrés elle s'approche du danger... Puis... Un éclair passe dans son regard tandis que dans sa tête, une exclamation de joie fuse »


« Onee-chan ! »


Regard méfiant envers l'homme. Il détient aussi son arme. Grimace. Au moins l'avait-il ramassée. Il avait eu plus de courage qu'elle, parfait et alors ? C'était quoi la suite ? Il allait ramener ça chez lui, jugeant que ça lui appartenait parce qu'elle avait abandonné ses affaires ?




















« Retiens ta respiration
Doucement, atteins ta cible
L'ennemi cherche ta localisation
Il est temps de jouer la carte de la surprise...
 »























Kitty secoue la tête. Elle n'avait pas abandonné Tamashi ! Elle ne savait juste pas qu'elle était encore en vie ! Oui en vie... Alors que nous parlons d'une peluche. Un être de laine et de coton, avec un sourire morbide à en terrifier les gamins... Mais ils sont puériles de toute façon, les gamins. Froussards, innocents, inconscients... Des gosses tels qu'on a envie de les claquer pour qu'ils ouvrent les yeux sur le monde moche qui les entoure... Même les animaux s'adaptent plus vite à leur milieu... Alors moi quand j'entends la phrase « on est pas des animaux ! », j'ai envie d'approuver. Nous sommes bien pire qu'eux. Heureusement que nous ne nous sommes pas dans le même panier, ce serait ternir leur image...

Daniel ne semblant pas vouloir faire de mal à Onee-chan, Kitty délaisse son coin reculé pour refaire lentement surface. Le fixant dans les yeux, les siens encore rouges de chagrin tandis qu'elle ne quitte pas Tamashi pour autant, elle articule :


- Kitty...


Si l'homme ne l'a pas remarqué avant, avec ce souffle inaudible, ce doit être le cas à présent... La jeune fille, le regard fuyant vers sa peluche, reprend :


- Je... Je m'appelle Kitty... Enfin non mais... C'est comme ça qu'on m'appelle.


L'adolescente se demande si maintenant qu'elle est là, il ne va pas trancher la tête de sa sœur avec la machette sous ses yeux, comme un énorme psychopathe. Tendant doucement les doigts vers Ruhu, elle l'effleure du bout des ongles, dissimulés sous ses gants noirs.  Elle montre le petit lapin cotonneux tout en disant sur une voix méfiante :


- C'est ma sœur. Onee-chan. Elle aussi elle a plusieurs noms.


Voilà qui était surprenant. Kitty jamais, ne s'est autant approchée d'un inconnu en si peu de temps... Elle le touche presque, attirée par son doudou. Son arme est moins chère à ses yeux puisqu'elle sert juste à défendre cet être fictif qu'elle chérit plus que tout, avec qui elle passe toute sa vie, chaque instant... Un être irréel à qui elle pouvait dévoiler tout ce qui l'était... Ironie n'est-ce pas... ?

Autre cri. Cri qui glace le sang... Kitty bondit de terreur, les yeux révulsés. La pluie tombe toujours, nettoyant à peine sa robe, tandis que sur ses traits se lit une panique sans nom. Elle tient fermement la patte avant de sa peluche dans sa petite main gantée de noir soyeux, haletant de peur à l'idée qu'il puisse la retrouver...

À cette heure tardive, dans la ville personne n'était encore debout d'ordinaire... Alors ce hurlement n'était qu'un rêve ? C'était ce qu'on aurait pu croire, pour se rassurer, s'il ne s'était pas répété... Plus bourru, plus impatient, plus strident, et plus hargneux que jamais...


- KAISEKI!




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MessageSujet: Re: Le son... du silence - Curiously Kitty Le son... du silence - Curiously Kitty Icon_minitimeMar 11 Aoû - 20:16

La jeune fille s’approcha doucement de Daniel.

“Onee-chan !”

Un éclat de voix, éclat de bonheur de cette enfant qui retrouve son doudou, même si il était clair qu’elle n’en avait plus vraiment l’âge, mais il était clair aussi qu’elle n’était pas vraiment normale. Daniel lui sourit largement. Elle vit sa hachette et jeta un regard méfiant. Peut-être qu’elle craignait qu’il la garde ? Ce n’était pas son intention. La jeune fille se rapprocha doucement avec des yeux qui témoignait de larmes versées précédemment.

“Kitty…”

Daniel hausse un sourcil. Qu’est-ce que cela veut dire ?

“Je... Je m'appelle Kitty... Enfin non mais... C'est comme ça qu'on m’appelle.”

Oh. En voila un drôle de surnom. Les connaissances en anglais de Daniel lui permettait de savoir que ça voulait dire “chaton” et il s’imagina un chaton meurtrier avec une hachette et ne put s’empêcher de sourire du paradoxe. Elle approche ensuite sa main gantée de la peluche comme pour la montrer en l’effleurant.

“C'est ma sœur. Onee-chan. Elle aussi elle a plusieurs noms.”

La jeune fille se saisit de sa peluche, que Daniel lui laissa. Un cri retenti dans la ville. Apparement on cherchait quelqu’un, mais ce n’était pas très audible. Kitty prit peur. Ca devait être elle qu’on cherchait. Daniel lui tendit sa hachette pour lui rendre quand le cri se fit de nouveau entendre.

“KAISEKI !”

Tout en lui tendant sa hachette Daniel voyait la peur de la jeune fille, et se dit qu’elle avait peut-être besoin d’aide.

“C’est vous qu’il cherche n’est-ce pas ? Vous voulez que je vous cache mademoiselle Kitty ?”
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